• KASSANDRE (de l'album

                                       

     (Texte écris par la chanteuse Karin Clercq, c'est elle sur la photo.)

     KASSANDRE

    je ne compte plus les années qui se sont écoulées

    à parcourir la terre, moi qui suis visionnaire

    Dans les corps de jeune femmes, réincarnant mon âme

    aux prédictions de cendres; je suis la dernière Kassandre

    Un jour devant mes yeux paraît le Dieu-solaire,

    symbole de clarté, de violence, de lumière

    Il me veut toute à lui, sur le champ-impérieux

    On ne discute pas les désirs d'un dieu

    Et pour mieux me séduire, il m'offre l'avenir

    Le don de prophetie, pareille à la pythie

    mais l'orage sur Kassandre, doit déchaîner sa rage

    et mes mots ne pourront empêcher les ravages

    comme je refusais, malgrés toutes mes promesses

    de lui céder mon corps de vierge immaculée,

    Apollon outragé, dans son orgueil se blesse,

    et se venge en m'ôtant le don de persuader

    Il m'a ouvert les yeux, puis entouré d'aveugles

    qui me raillent et m'insultent, puis pleurent leurs malheurs

    Et je suis impuissante face à la vie qui meurt

    Ma tête est pleine de sang, de larmes,de douleurs

    A l'aube d'un siècle neuf, vraiment rien n'a changé

    Du 37ème étage Laure s'est laissée tomber

    JO plonge dans sa seringue, Chveik éclate sous les bombes

    voici le cimetière, regardez donc leurs tombes

    Lui crèvera solitaire dans son petit meublé,

    Celui-la du cancer, cette autre assassinée...

    Pourquoi n'écoutent-ils pas mes paroles sibyllines

    J'ai beau les prévenir,ils sont sourds, ils s'obstinent

    Le choc les a surpris, les voilà tout en bas,

    et moi je reste là, la mort à bout de bras

    Eprouver du plaisir pour moi est impossible

    Condamnée à gemir un avenier inaudible,

    Ce calvaire est ma vie depuis des millénaires

    Je suis le dernier exemplaire

    Dans ma robe de voiles blancs, je cours, je cours toujours

    annoncer les fléaux qui tournoient dans ma tête

    Je danse, ivre morte, au milieu des tempêtes

    Bacchante, échevelée dans un monde de sourds

    Et quand exténuée, sur le sol, je m'affale

    Je m'endors, et je dors, oubliant que j'ai mal

    Brusquement réveillée par une vision d'horreur

    Je ne sais plus pourquoi, ni pour qui j'ai si peur

    J'ai l'esprit qui divague, on crie que je suis folle

    Oh je vous en supplie écoutez mes paroles

    Eprouver du plaisir pour moi est impossible

    Cindamnée à gemir un avenir inaudible,

    Ce calvaire est ma vie depuis des millénaires

    Je suis le dernier exemplaire

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 28 Octobre 2005 à 17:55
    hein?
    dit donc toi? je ne connais pas. tu as des secrets pour moi? attend un peu que je t'attrape dans messenger..
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