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Esclave de sa peau
Je n’ai plus la possession de mon corps,
Et mon âme l’a quitté sans remords.
Elle habite l’antre de mon Autre reconnu,
Je suis esclave de sa peau: convoitise et bévue!
Condamnée à la servitude de mon amant,
L’amour s’enchaîne à nos sentiments,
Incontrôlables, intenses… rien ne nous sépare.
Sous l’emprise de sa séduction qui m’accapare,
Je lui conjure de ne jamais me relâcher,
Qu’il me juge coupable de frénésie pour l’éternité!
Je lui composerai un mémento de joie,
Où s’exposera l’ardeur de nos nuits avec Maestria.
Survint abruptement, le jour de notre décadence,
Et j’appends qu’après l’amour, naît de la souffrance.
Je maudit à jamais, ma délivrance subversive,
Qui assaille l’atonie de mes prières abortives.
Loëtiga
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Passion Inhumée
Plus jamais la même,
M’aimes-tu toujours autant,
Comme dans nos amours d’antan ?
Je resterai bohème,
Sens-tu le feu brûler dedans?
Attises-moi longtemps,
Suprême,
Je t’aime toujours autant.
Sans toi, ma vie demeure punie.
Viens, j’ai besoin d’un ami.
Mon saule pleure en ta mémoire,
Enraciné, mon cœur crie « désespoir ! »
Ne flambes pas ma soie,
Elle ne se tisse que dans tes bras,
Et songe à ton retour, Amour!
Mais un jour, ta griffe,
A décousue ma foi,
Esprit moi je te quitte,
Ma destiné s’achève là.
Sans toi, ma vie demeure punie.
Viens, j’ai besoin d’un ami.
Mon saule pleure en ta mémoire,
Enraciné, mon cœur crie « désespoir ! »
Sans toi, mes jours sèment l’ennuie.
Viens, j’ai besoin d’un ami
Le vent arrache mes souvenirs,
Et là, je continue à souffrir…
Loëtiga.
(Petite chanson modeste)
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