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Par loetiga le 25 Avril 2010 à 21:38
Esclave de sa peau
Je n’ai plus la possession de mon corps,
Et mon âme l’a quitté sans remords.
Elle habite l’antre de mon Autre reconnu,
Je suis esclave de sa peau: convoitise et bévue!
Condamnée à la servitude de mon amant,
L’amour s’enchaîne à nos sentiments,
Incontrôlables, intenses… rien ne nous sépare.
Sous l’emprise de sa séduction qui m’accapare,
Je lui conjure de ne jamais me relâcher,
Qu’il me juge coupable de frénésie pour l’éternité!
Je lui composerai un mémento de joie,
Où s’exposera l’ardeur de nos nuits avec Maestria.
Survint abruptement, le jour de notre décadence,
Et j’appends qu’après l’amour, naît de la souffrance.
Je maudit à jamais, ma délivrance subversive,
Qui assaille l’atonie de mes prières abortives.
Loëtiga
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Par loetiga le 24 Avril 2010 à 18:05
Passion Inhumée
Plus jamais la même,
M’aimes-tu toujours autant,
Comme dans nos amours d’antan ?
Je resterai bohème,
Sens-tu le feu brûler dedans?
Attises-moi longtemps,
Suprême,
Je t’aime toujours autant.
Sans toi, ma vie demeure punie.
Viens, j’ai besoin d’un ami.
Mon saule pleure en ta mémoire,
Enraciné, mon cœur crie « désespoir ! »
Ne flambes pas ma soie,
Elle ne se tisse que dans tes bras,
Et songe à ton retour, Amour!
Mais un jour, ta griffe,
A décousue ma foi,
Esprit moi je te quitte,
Ma destiné s’achève là.
Sans toi, ma vie demeure punie.
Viens, j’ai besoin d’un ami.
Mon saule pleure en ta mémoire,
Enraciné, mon cœur crie « désespoir ! »
Sans toi, mes jours sèment l’ennuie.
Viens, j’ai besoin d’un ami
Le vent arrache mes souvenirs,
Et là, je continue à souffrir…
Loëtiga.
(Petite chanson modeste)
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Par loetiga le 7 Avril 2010 à 21:01
+ + Prière de L'ange + +
Mon âme suinte d'amertume
Sur le tombeau sans mémoire
De l' Être de lumière, messager d'espoir.
Et ton ombre porte la mienne
D'un flux de larmes qui me gangrène.
Caresse mes ailes d'ange, sang, plumes...
Perlées de peines, embrumées de sanglots,
Par l'humanité impudente où s'ancrent nos bourreaux.
D'ombreux mystères peuplent le sanctuaire,
Dont l'oublie d'une vie, rêveusement mortuaire.
(Loëtiga)
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Par loetiga le 23 Novembre 2005 à 21:34
Une poupée de fortune
Petite fille que caches-tu sous ton bras?
Ton regard me transporte vers un autre monde,
Où le bonheur et l'insouciance n'existent pas.
L'espoir est ton recours, dans cette réalité immonde,
Que le genre humain a généré malgré ta foi.
Jolie petite fille, c'est quoi ce morceau de bois?
Ta tristesse ne peut plus se celer,
Face à tant de misères comme de désarrois.
Personne pour te protéger, pour te consoler...
Alors l'intolérance et l'indifférence te laisse coite.
Ne quittes pas ta poupée de bois,
Elle est ton garde-fou, ta suprématie,
contre les riches autôlatres qui souventefois
Répandent d'ineffaçables inepties.
Loëtiga
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Par loetiga le 9 Novembre 2005 à 16:41
LA SILENCIEUSE
Mon sourire a un goût de poussière,
Il a manqué le chemin de la volupté.
Posé sur vous, mon regard sépulcral
Se trouble face aux malheurs amoncelés.
J'affronte d'une voix téméraire,
La "Silencieuse" frôlant mes tendres aimés.
Pour les sauver de la sentence cruciale,
Je lui propose mon Ame étiolée.
"-Matamore!", cria la rancunière.
Irascible, elle ne voulu pas ma destinée.
Quelle est froide, âpre et brutale!
Me laissant seule et incomprise pour l'éternité.
LöETIGA
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