• Esclave de sa peau

     

     

     

    Je n’ai plus la possession de mon corps,

    Et mon âme l’a quitté sans remords.

    Elle habite l’antre de mon Autre reconnu,

    Je suis esclave de sa peau: convoitise et bévue!

     

    Condamnée à la servitude de mon amant,

    L’amour s’enchaîne à nos sentiments,

    Incontrôlables, intenses… rien ne nous sépare.

    Sous l’emprise de sa séduction qui m’accapare,

    Je lui conjure de ne jamais me relâcher,

    Qu’il me juge coupable de frénésie pour l’éternité!

    Je lui composerai un mémento de joie,

    Où s’exposera l’ardeur de nos nuits avec Maestria.

     

    Survint abruptement, le jour de notre décadence,

    Et j’appends qu’après l’amour, naît de la souffrance.

    Je maudit à jamais, ma délivrance subversive,

    Qui assaille l’atonie de mes prières abortives.

     

    Loëtiga

     

     


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  •     Passion Inhumée

     

     Plus jamais la même,

    M’aimes-tu toujours autant,

    Comme dans nos amours d’antan ?

    Je resterai bohème,

    Sens-tu le feu brûler dedans?

    Attises-moi longtemps,

    Suprême,

     Je t’aime toujours autant.

     

     

     Sans toi, ma vie demeure punie.

    Viens, j’ai besoin d’un ami.

    Mon saule pleure en ta mémoire,

    Enraciné, mon cœur crie «  désespoir ! »

     

     

    Ne flambes pas ma soie,

    Elle ne se tisse que dans tes bras,

    Et songe à ton retour, Amour!

    Mais un jour, ta griffe,

    A décousue ma foi,

    Esprit moi je te quitte,

    Ma destiné s’achève là.

     

     Sans toi, ma vie demeure punie.

    Viens, j’ai besoin d’un ami.

    Mon saule pleure en ta mémoire,

    Enraciné, mon cœur crie « désespoir ! »

     

    Sans toi, mes jours sèment l’ennuie.

    Viens, j’ai besoin d’un ami

    Le vent arrache mes souvenirs,

    Et là, je continue à souffrir…

     

    Loëtiga.

    (Petite chanson modeste)


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  •                          +  +  Prière de L'ange + +

     

    Mon âme suinte d'amertume

    Sur le tombeau sans mémoire

    De l' Être de lumière, messager d'espoir.

    Et ton ombre porte la mienne

    D'un flux de larmes qui me gangrène.

    Caresse mes ailes d'ange, sang, plumes...

    Perlées de peines, embrumées de sanglots,

    Par l'humanité impudente où s'ancrent nos bourreaux.

    D'ombreux mystères peuplent le sanctuaire,

    Dont l'oublie d'une vie, rêveusement mortuaire.

    (Loëtiga)


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  •        Une poupée de fortune

    Petite fille que caches-tu sous ton bras?

    Ton regard me transporte vers un autre monde,

    Où le bonheur et l'insouciance n'existent pas.

    L'espoir est ton recours, dans cette réalité immonde,

    Que le genre humain a généré malgré ta foi.

    Jolie petite fille, c'est quoi ce morceau de bois?

    Ta tristesse ne peut plus se celer,

    Face à tant de misères comme de désarrois.

    Personne pour te protéger, pour te consoler...

    Alors l'intolérance et l'indifférence te laisse coite.

    Ne quittes pas ta poupée de bois,

    Elle est ton garde-fou, ta suprématie,

    contre les riches autôlatres qui souventefois

    Répandent  d'ineffaçables inepties.

    Loëtiga


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  •                                  LA  SILENCIEUSE                                      

    Mon sourire a un goût de poussière,

    Il a manqué le chemin de la volupté.

    Posé sur vous, mon regard sépulcral

    Se trouble face aux malheurs amoncelés.

    J'affronte d'une voix téméraire,

    La "Silencieuse" frôlant mes tendres aimés.

    Pour les sauver de la sentence cruciale,

    Je lui propose mon Ame étiolée.

    "-Matamore!", cria la rancunière.

    Irascible, elle ne voulu pas ma destinée.

    Quelle est froide, âpre et brutale!

    Me laissant seule et incomprise pour l'éternité.

    LöETIGA


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