• LE POETE ET LA LUNE

     

    Enrailler mon armure de défaillances,

    Composer un soupçon d'harmonie,

    Pour que vienne sur le poète un abri

    Endeuillé de tous ces silences.

    Se vêtir de rêves amarante,

    Mais la lune sourit de ma candeur,

    A vouloir  appartenir à sa grandeur,

    Qui flamboie de parcelles désirantes.

    Comme toi, je soupire mon insomnie,

    Discernant l'ombre qui emprunte mes doutes,

    Etre témoin de sa propre déroute,

    Avec une larme révélée et asservie.

    Loëtiga


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  •  Souffle parfumé

    Mes larmes se perlent sur ton épaule,

    Berceau du réconfort, où mes rêves émanent,

    Vers un ailleurs olympien, que frôle

    Le bonheur retracé et diaphane.

    Rêves écorchés aux griffes surannées,

    Tourmentent les gestes lestes auxquels,

    Languit pour toi une divine panacée,

    Parade des maux, d'ennemis démentiels

    Souffle parfumé d'évasions utopiques,

    Couvre mes lèvres enjôlées de tendresse,

    D'une bise caressante de l'être unique,

    Et mes peines inconsolables disparaissent.

    Loetiga

    A mon tendre amour que j'aime profondément.


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  • L'immensité d'un rêve

    Si le jour rayonne par mille feux,

    c'est parce que tu es là.

    Si la nuit translucide ensorcelle,

    C'est parce que tu naît en moi.

    Si l'immensité porte  notre amour,

    C'est parce que nous ne formons qu'un.

    Je t'aime

     

    Loetiga pour Enigma 71


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  • CHAGRIN

    Ô larme rouge coulante d'élancement,

    Se cache en moi une vaine désolation,

    à la finalité de mon renoncement

    dont sème le vent  austère d'adjurations,

    pour une impossible et implacable  ivresse.

    Tremblante de douleur, mon âme se peine

    Et que vive en mon esprit  ta tendresse,

    Jusqu'à ce que cette passion s'abstienne.

    Ecoeurant et indécent chagrin,

    quitte donc cet antre de supplice,

    du déplaisir ainsi je crains,

    que mes blessures jamais ne s'adoucissent.

    Loëtiga


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  • True Love

    Effleurer du bout des doigts ce bonheur infini,

    Prier au clair de lune, pour son immensité.

    Etreindre ta joie, celle qui m'accomplie,

    D'épanouissement où je puis  m'abriter.

    L'opulence à cette réelle dévotion,

    m'inonde d'enthousiasme de somptuosité,

    Que puise mon ivresse à la vénération,

    De l'homme tendrement aimé.

    Loëtiga


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